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L'historien Jean-François Bergier est décédé

L'historien Jean-François Bergier est décédé

29.10.2009 L'historien Jean-François Bergier est décédé à l'âge de 77 ans. Ce spécialiste de la Seconde Guerre mondiale s'était fait connaître comme président, de 1997 à 2001, de la Commission Bergier, chargée d'éclaircir les relations controversées entre la Suisse et l'Allemagne nazie.


La mort de Jean-François Bergier a été confirmée par le Service historique du Département fédéral des affaires étrangères, suite à une information de la Radio Suisse romande.

Son nom restera associé au fameux "Rapport Bergier", un document de 600 pages publié en 2002 après cinq ans de recherches poussées. Revisitant une période sensible de l'histoire suisse, le document n'épargnait pas ses critiques envers les autorités helvétiques de l'époque, notamment sur la question des réfugiés juifs.

Un rapport explosif

En pleine crise des fonds en déshérence, le Conseil fédéral avait choisi le professeur Bergier pour présider une commission internationale d'experts réunissant plus de 30 chercheurs. Celle-ci a rédigé 25 études et contributions totalisant quelque 11'000 pages, plus un rapport de synthèse appelé "Rapport Bergier".

Ce travail de fond avait valu à la commission des éloges, surtout à l'étranger, et beaucoup de critiques en Suisse, notamment à droite de l'échiquier politique et parmi ceux qui ont participé à la MOB. A l'époque, Jean-François Bergier avait même reçu des insultes.

Dans ses conclusions rendues en 2002, la Commission Bergier soulignait que la Suisse avait manqué à ses responsabilités à plusieurs égards durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier envers les réfugiés.

Soudaine célébrité

L'histoire contemporaine n'était pourtant pas son domaine de prédilection. C'est dans l'histoire des Alpes et l'histoire économique entre la fin du Moyen Age et l'époque moderne que l'historien vaudois, diplômé de l'école nationale des Chartes à Paris, avait acquis sa réputation, publiant de nombreux ouvrages et enseignant dans des établissements réputés.

Cet homme de la Riviera vaudoise, fin connaisseur de la Suisse et de la Suisse romande, n'était pas préparé à être exposé à la tempête médiatique suscitée par son rapport. "Moi qui n'ai jamais eu d'ennemis de ma vie, j'ai dû accepter que le conflit s'engage avec certains groupes", expliquait-il alors dans des interviews.


Sources:

rsr/agences/boi

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=11421436&wysistatpr=ads_rss_texte

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